Après la Fédération Française de Handball (FFHB), la Ligue Nationale de Handball (LNH) a demandé cette semaine, via son comité directeur, d’engager des poursuites disciplinaires à l’encontre de Luka et Nicolas Karabatic dans le cadre de l’affaire des paris truqués autour d’un match de Montpellier contre l’équipe de Cesson-Sévigné.
« Les faits qui leur sont reprochés étant de nature à porter atteinte à l’éthique et à la déontologie sportives, le comité directeur a demandé au président de la LNH, Philippe Bernat-Salles, d’engager de nouvelles poursuites disciplinaires à leur encontre », peut-on lire dans un communiqué de la LNH.
Condamnés en février dernier à deux mois de prison avec sursis et à 10.000 euros d’amende par la Cour d’Appel de Montpellier, les deux frères, qui ont finalement décidé de ne pas se pourvoir en cassation, encourent jusqu’à deux ans de suspension assortie de pénalités financières selon les règlements de la LNH concernant les infractions relatives aux paris sportifs. « Ces sanctions s’appliquent aux compétition de la LNH – Championnat de France, Coupe de la Ligue, Trophée des Champions -, et à la Coupe de France, mais ne concernent pas la Ligue des Champions ni les matches de l’Equipe de France », a précisé le directeur général de la LNH Etienne Capon à l’AFP.
Cependant, ces sanctions pourraient être étendues aux matches des Bleus programmés pendant la même période. « C’est une tradition lorsqu’une sanction est prise par la LNH. Ce n’est pas une règle, mais c’est l’usage », affirme de son côté le directeur technique national (DTN) Philippe Bana. Les deux internationaux, qui évoluent actuellement au Paris Saint-Germain pourraient donc manquer, en cas de sanction, la première étape de la Golden League, voire l’Euro 2018, qui se disputera du 12 au 28 janvier en Croatie. Tout dépendra du délai de réflexion de la commission de discipline de la LNH, qui « statuera dans un délai maximum de huit semaines », comme l’indique le communiqué, et d’un éventuel appel des frères Karabatic le cas échéant.
Avec France Info