Le Comité International Olympique (CIO) a réprimandé Peter O’Leary pour avoir parié un montant total de 300€ sur le duo Percy-Simpson lors des Jeux Olympiques de Pékin.
L’affaire a débuté le 21 juillet dernier quand une personne a informé le Comité National Olympique d’Irlande que Peter O’Leary, athlète de l’équipe irlandaise de voile, avait parié sur son sport par téléphone depuis la Chine le 21 août 2008. Ce message stipulait que le marin avait placé deux paris, à hauteur de 300€, sur le vainqueur de la compétition de voile à laquelle il participait. Peter O’Leary ayant misé sur la victoire de l’Angleterre qui s’est finalement imposée, a ainsi gagné 3.600€. La Commission d’éthique du CIO a rappelé qu’en 2008, tous les athlètes avaient l’interdiction de parier sur les compétitions olympiques et que cette interdiction figurait dans le formulaire d’inscription à la compétition. Mais elle note également que « les athlètes et organisations sportives n’étaient pas en 2008 aussi informées de ce problème qu’ils peuvent l’être aujourd’hui, et que la Fédération Internationale de Voile (ISAF) n’avait alors pas de règles spécifiques concernant les paris sur les compétitions de voile ».
Si le marin, qui a admis avoir parié, a participé aux dix courses de sa catégorie, il ne s’est pas qualifié pour la Medal Race. Son comportement n’a donc pas pu avoir une incidence sur le résultat de la compétition sur laquelle il a parié. Par ailleurs, la Commission d’éthique a estimé que le marin n’était pas « véritablement informé du problème des paris sportifs et de l’interdiction de cette pratique, et donc qu’il n’avait pas conscience d’enfreindre une règle en pariant ouvertement en son propre nom auprès de l’opérateur des paris. De son côté, l’athlète irlandais a présenté ses excuses, affirmant qu’il n’a pas influencé le résultat de la compétition.
La Commission d’éthique a indiqué que si les faits s’étaient produits pendant les Jeux Olympiques de Londres, auxquels Peter O’Leary a participé, le marin aurait été très lourdement sanctionné, mais qu’en 2008, il n’avait pas conscience de violer le code d’éthique du CIO. Au vu de ces conclusions, la Commission d’éthique n’a pas estimé appropriées les sanctions prévues par la Charte Olympique, mais a demandé à la Commission exécutive du CIO de donner un avertissement au skipper.