Le PMU a annoncé le renouvellement de son partenariat avec la Fédération Française de Football (FFF) pour une durée de quatre ans  quelques jours avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde de football, qui a été donné jeudi dernier au Brésil. L’occasion de faire le point sur la stratégie sponsoring du PMU avec Benoît Cornu, directeur de la communication du PMU.

Quelle est la stratégie du PMU en matière de sponsoring sportif ?

Nous sommes présents sur un certain nombre de sports. Nous sommes partenaires du Tour de France cycliste depuis plus de 20 ans, et avons renforcé notre engagement en 2011 en nous associant à la Ligue Nationale de cyclisme et la Coupe de France PMU de cyclisme. Nous sommes également impliqués dans le rugby en tant que partenaire officiel du TOP 14 et de la PRO D2 depuis 2005. Ces deux partenariats s’inscrivent dans la durée. Nous partageons les valeurs véhiculées par le rugby et notamment celle de convivialité. Par ailleurs, la 3e mi-temps se fait souvent dans le PMU du coin. En ce qui concerne le football, nous sommes devenus partenaire majeur de la Fédération Française de Football en 2010 et du PSG en 2011. Cette année, nous soutenons également les Jeux Equestres Mondiaux qui ont lieu en Normandie. Cette compétition constitue une vitrine extraordinaire pour la filière équestre française. C’était normal de les accompagner.

Qu’est ce qui vous a poussé à renouveler récemment votre partenariat avec la Fédération Française de Football pour quatre ans ?

Nous sommes partenaires de la Fédération Française de Football depuis juillet 2010. Nous avons signé le premier partenariat juste après la dernière Coupe du Monde, peu après l’ouverture du marché des jeux et des paris en ligne. Nous avons décidé  de nous diversifier mi-2010 et de nous lancer sur le segment des paris sportifs en ligne. Nous avions besoin de trouver un moyen pour asseoir notre légitimité dans le football et de développer notre notoriété auprès des amateurs de football. Nous avons eu alors l’opportunité de devenir l’un des partenaires majeurs de la Fédération Française de Football, mais également des Equipes de France et de la Coupe de France, qui est un événement extrêmement important, sachant qu’il réunit 7.000 clubs au début de la compétition. Nous sommes également partenaire du tableau d’honneur des petits poucets. Ce partenariat nous a aidé à progresser et à grossir très vite sur le segment des paris sportifs. Aujourd’hui, le PMU est le numéro 2 du marché, avec environ 25% de parts de marché. Il y a désormais un gros marqueur football pour le PMU. Sur les matchs de qualifications de l’Equipe de France contre l’Ukraine, nous avons fait plus de 30% de parts de marchés. Et puis hors Coupe du Monde, le football représente 60% des paris. Nous avons décidé de le renouveler car c’est un partenariat efficace, qui fonctionne bien. Nous fondons beaucoup d’espoir sur la nouvelle génération de joueurs qui évoluent en Equipe de France. L’équipe féminine fait quant à elle partie des meilleures au monde. Une fois la Coupe du Monde terminée, nous repartirons sur la Coupe de France, qui est très complémentaire au rayonnement et à la puissance des Equipes de France. La Coupe de France se dispute quasiment toute l’année. C’est une compétition importante pour nous.

Vous avez également prolongé votre partenariat avec le Paris Saint-Germain…

Nous avons en effet renouvelé notre partenariat avec le PSG pour une durée de quatre ans. Nous avions décidé de devenir partenaire officiel du club parisien car nous étions convaincus que cela serait intéressant niveau relations publiques et affichage. C’est un projet qui nous convient parfaitement, surtout que le club s’internationalise de plus en plus, tout comme notre stratégie. C’est un partenariat qui a du sens et qui est efficace pour le PMU.

Justement, à propos de football, quels sont les objectifs du PMU sur la Coupe du Monde 2014?

Le football est le sport roi des paris sportifs, et la Coupe du Monde en est l’événement phare. C’est un grand événement qui mobilise beaucoup d’attention. Nous évaluons le marché global des paris en ligne sur la Coupe du Monde de football à une centaine de millions d’euros pour la France. En ce qui concerne le PMU, nous tablons sur 30 M€. C’est un événement extrêmement important pour nous car il devrait générer 15% de notre activité annuelle. Les 64 matchs vont compter beaucoup. Nous avons ouvert les paris avant le coup d’envoi de la compétition. Nous sommes assez confiants.

Pensez-vous étendre vos actions dans le sponsoring sportif à l’avenir ?

Non. Nous sommes déjà très présents dans le milieu du sponsoring sportif. Au départ, nos engagements dans le cyclisme et le rugby s’inscrivaient dans une logique de valeurs et de territoires. Avec le football, nous avons ajouté la dimension paris sportifs. Depuis l’ouverture du marché des jeux et des paris en ligne, notre stratégie est également guidée par les paris sportifs. Et comme je le disais tout à l’heure, c’est le football qui génère le plus de mises.