Les élections présidentielles françaises sont au cœur de l’actualité mais en France, la loi interdit les paris de ce type. Ce qui n’est pas le cas dans des pays voisins tels que la Belgique ou l’Angleterre, pour le plus grand bonheur des parieurs.
Outre-Manche, certains sites britanniques tels que William Hill proposent leurs cotes pour les dix candidats à la présidence en France. Selon nos confrères du quotidien lyonnais Le Progrès, le bookmaker anglais affiche une cote de 1,40 pour François Hollande, contre 2,75 pour Nicolas Sarkozy. Chez Ladbrokes, c’est Nicolas Sarkozy qui arriverait en tête au premier tour, à 1,57 contre 2,25 pour François Hollande. Mais par contre, ce même bookmaker donne le candidat socialiste vainqueur au second tour à 1,36 contre 2,87.
Les parieurs français ne peuvent pas accéder à ce genre de paris et l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) veille au grain. Mais certains opérateurs réussissent à passer à travers des mailles du filet. « C’est un peu le jeu du chat et de la souris. Des opérateurs changent de sièges et d’hébergeurs plusieurs fois. Le consommateur n’est pas inquiété, mais des mises en demeure sont alors adressées aux opérateurs de jeu ou fournisseurs d’accès », a indique l’autorité régulatrice au Progrès. Notons que l’ARJEL n’a autorité que sur les paris en ligne et ne peut donc pas exercer de contrôle sur les paris en dur. Impossible donc d’empêcher les joueurs voulant parier sur la politique de franchir les frontières et de se rendre en Angleterre, ou encore en Belgique, les deux pays autorisant ce type de paris.
Avec le Progrès