15 régulateurs européens* et le régulateur de l’Etat de Washington ont signé une déclaration commune sur les micro-transactions dans les jeux vidéo sous l’impulsion de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL).
Préoccupées par le développement de cette offre « à la lisière des jeux d’argent », les autorités régulatrices ont constaté que l’introduction de la dimension monétaire dans les jeux dits « sociaux » ou « gratuits » dans les jeux vidéo, « peut porter atteinte aux principes communs qui fondent la régulation des jeux d’argent, et en particulier la protection des consommateurs et l’interdiction du jeu des mineurs », comme l’explique l’ARJEL dans un communiqué.
Outre les actions qu’ils mènent chacun sur leur marché, les régulateurs, qui estiment qu’un équilibre entre la protection des joueurs et le développement équilibré de ce secteur d’activité est possible, ont appelé à l’ouverture d’un dialogue constructif avec l’industrie et les plateformes de jeux, et à une sensibilisation des consommateurs et des parents.
A noter qu’un séminaire intitulé « Les jeux à la lisière des jeux des jeux d’argent : le cas pratique des micro-transactions dans les jeux vidéo », qui s’inscrit dans un projet de la Chaire de régulation des jeux d’argent de l’Université de Bordeaux dont l’ARJEL est partenaire, aura lieu du Palais du Luxembourg le 23 novembre prochain.
* Ile de Man, Lettonie, République Tchèque, France, Espagne, Malte, Jersey, Gibraltar, Irlande, Portugal, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Pologne et Autriche