L’ARJEL a publié une étude sur la sociologie du jeu en ligne réalisée à partir d’un échantillon de 400 joueurs en ligne, entre juin et septembre 2012. Cette étude permet de mieux connaître le marché des jeux en ligne, les motivations et les comportements de joueurs.

Au vu de l’étude, le joueur en ligne est principalement un homme, âgé en moyenne de 36 ans, et le plus souvent employé de niveau Bac +2. On observe le taux de féminisation le plus important chez les parieurs hippiques (15% de parieuses), alors que pour le poker, la gente féminine ne représente que 10%. Un chiffre qui tombe à 4% pour les paris sportifs en ligne. A noter que les parieurs sportifs représentent la population la plus jeune, avec près de 60% de joueurs de moins de 35 ans. Les joueurs de poker présentent un profil assez similaire à ceux des parieurs sportifs, tandis que les parieurs hippiques sont généralement les plus âgés, avec près de la moitié d’entre deux ayant entre 35 et 55 ans.

La plupart du temps, il vit en concubinage, n’a pas d’enfant et est locataire de son logement. De plus, il dispose, dans 64% des cas, d’un niveau de revenu net mensuel supérieur à 1.500€ et compris entre 1.500€ et 2.000€ dans 22% des cas. Il est généralement lucide quant à son activité de jeu et a conscience d’être globalement perdant lorsqu’il joue. Il dépense majoritairement moins de 50€ par mois en ligne et considère cette activité comme un loisir de second plan. Dans huit cas sur dix, il s’est ainsi fixé un budget de jeu qu’il affirme ne pas dépasser. 70% des personnes interrogées ont déclaré déposer moins de 100€ par mois sur leurs comptes de jeux en ligne. Au 3e trimestre 2012, ce chiffre s’élevait à 72€. Les parieurs hippiques constituent la population de joueurs dépensant en moyenne les montants les plus importants pour le jeu. Ils sont ainsi 35% de parieurs hippiques à déclarer dépenser entre 100 et 500€ par mois, contre 28% pour les joueurs de poker et 24% pour les parieurs sportifs. Parmi les 8% ayant déclaré avoir dépensé plus de 500€ dans les jeux en ligne, moins de 15% sont actifs dans les trois activités régulées, alors que 15% d’entre eux sont actifs dans deux activités sur trois.

Il ressort également de l’étude que le joueur joue plusieurs fois par semaine, le soir ou le week-end, principalement seul et depuis son domicile. Il jouait déjà en ligne avant l’ouverture du marché et se déplace parfois dans les réseaux physiques pour jouer à la loterie, aux jeux de grattage ou dans les casinos. En ligne, il cherche le plus souvent des sites dans lesquels il a confiance, lui offrant des bonus intéressants, mais lui permettant aussi une navigation facile, rapide et fiable. Il a d’ailleurs comparé différentes offres avant de faire son choix. En outre, il a majoritairement ouvert un ou des comptes chez les opérateurs agréés.