Après six trimestres de baisse continue, le secteur des paris hippiques connaît lui aussi des jours meilleurs, avec une augmentation des mises de 15% à 244 millions d’euros au troisième trimestre au regard du troisième trimestre 2016, et de 10% du produit brut des jeux sur la période à 60 millions d’euros.
Cette dynamique de croissance est avant tout le résultat des actions menées par les opérateurs de paris hippiques, qui ont lancé de nouveaux produits au cours des derniers mois, innové dans leur démarche d’acquisition de nouveaux joueurs, et proposé une nouvelle expérience de jeu aux initiés. La hausse d’un point du taux de retour aux joueurs (TRJ) avant bonus a également impacté de manière favorable la croissance des mises du secteur, en favorisant le phénomène de recyclage des gains en mises. A noter que les opérateurs ont également distribué un montant de bonus en progression de 1% à 6,4 millions d’euros sur la période, alors que les offres commerciales avaient tendance à baisser au cours des trimestres précédents. Les prélèvement versés au titre de l’activité des paris hippiques ont quant à eux augmenté de 12% à 31,9 millions d’euros.
Les épreuves de trot en tête
Sur l’ensemble du trimestre, 4.235 courses ont figuré au calendrier des courses hippiques, dont 3.423 ayant eu lieu sur le territoire français. En tout, les 2.429 épreuves de trot ont généré 55% des mises, contre 45% pour les épreuves de galop.
127.000 comptes joueurs actifs
La moyenne de comptes joueurs actifs en paris hippiques par semaine s’est élevée à 127.000, soit une hausse de 5% par rapport au troisième trimestre 2016. On notera cependant que le nombre moyen de joueurs actifs a augmenté moins rapidement que les enjeux engagés en paris hippiques en ligne. Les efforts commerciaux des opérateurs, qui leur ont permis d’attirer de nouveaux joueurs et d’intensifier la pratique des joueurs expérimentés, ont donc payé.