Reconduit à la tête du PMU pour quatre ans alors que son mandat actuel n’expirait que dans un an, Philippe Germond a confié à nos confrères des Echos que le PMU, numéro 2 des paris sportifs dans l’Hexagone, comptait se développer à l’international, notamment sur le segment hippique.

Depuis son arrivée à la tête du PMU il y a trois ans, Philippe Germond affiche un bilan positif ponctué d’évolutions stratégiques et l’ouverture au poker en ligne et aux paris sportifs en ligne. Une diversification qui a porté ses fruits et qui a permis au PMU d’enregistrer un résultat net de 866 M€ l’an dernier, en hausse de 10,8%. Une tendance qui se confirme au premier trimestre 2012 avec une croissance du segment poker de 54% et des paris sportifs de 72%.

Aujourd’hui, le PMU cherche de nouveaux relais de croissance, comme l’a indiqué Philippe Germond dans une interview accordée aux Echos. « Cela ne passe pas par de nouvelles diversifications, mais par une augmentation de notre part de marché dans les paris sportifs et le poker. Et surtout par un développement à l’international sur notre cœur de métier, le pari hippique », a-t-il déclaré. « Nous commercialisons déjà les courses françaises à l’étranger. Mais il faut aller plus loin. Sortir de nos frontières a un double intérêt, nous procurer des revenus additionnels et nous permettre de participer à la future consolidation du marché européen que je juge inévitable », a-t-il ajouté.

Philippe Germond a également confié que le PMU pourrait faire des acquisitions en Europe, rappelant qu’il serait candidat, entre autres, au rachat de l’opérateur grec s’il était privatisé. Pour lui, l’expansion à l’international est la clef de voute du succès futur du PMU et ne devrait pas obligatoirement remettre en cause le statut de Groupement d’Intérêts Economiques (GIE) du PMU, même si cela n’est pas exclu en cas d’acquisition importante.

Avec les Echos