La baisse de l’activité de paris hippiques semble s’accélérer à nouveau au deuxième trimestre alors que le montant des mises enregistrées était resté quasiment stable entre le premier trimestre 2014 et le premier trimestre 2015, ne diminuant que de 1%.
Les mises enregistrées sur les paris hippiques au deuxième trimestre 2015 ont diminué de 3% à 248 millions d’euros entre le deuxième trimestre 2014 et le deuxième trimestre 2015 alors que le marché affichait une quasi stabilité au premier trimestre. Cette décroissance impacte le produit brut des jeux (PBJ) de l’activité hippique, qui recule également de 3%, passant de 64 à 61 millions d’euros. Le nombre de comptes joueurs actifs (CJA) moyen hebdomadaire accuse lui aussi une légère baisse de 1% à 137.000. Sachant que le nombre de courses a augmenté ce trimestre (4105 courses ouvertes aux paris contre 4008 au deuxième trimestre 2014), la baisse des mises enregistrées en paris hippiques s’explique en partie par la diminution du nombre de joueurs, mais aussi par une réduction du budget alloué à l’activité. Au final, le deuxième trimestre 2015 s’inscrit dans la tendance générale constatée depuis 2014 de recul de l’activité de paris hippiques.
Hausse de deux points de la part des paris sur smartphones et tablettes
Cependant, les paris sur mobile et tablettes continuent d’augmenter. On note une hausse de deux points de la part représentée par le mobile et les tablettes (35% contre 33%) au regard du deuxième trimestre 2014. Cette proportion reste plus faible que celle observée en paris sportifs et s’explique à la fois par l’usage de supports mobiles lors de paris sportifs en direct, ce qui est impossible en paris hippiques, les directs n’étant pas autorisé et la prédominance de populations plus âgées en paris hippiques qui utilisent moins les terminaux mobiles que les jeunes. Les joueurs de paris hippiques entre 18 et 24 ans et 25 et 35 ans utilisent de façon quasiment égale les appareils de type smartphone/tablette et les ordinateurs. Comme pour les paris sportifs, les joueurs plus âgés utilisent l’ordinateur comme terminal de connexion principal (63% des connexions chez 35-54 ans, 74% chez les 55-64 ans et 81% chez les 65 ans et plus.