Le secteur des paris hippiques en ligne a enregistré une baisse de son produit brut des jeux (PBJ) de plus de 6% l’an dernier. Cependant, la rentabilité du secteur s’est améliorée, avec un résultat d’exploitation proche de l’équilibre avec une perte de 3 M€, contre 10 M€ en 2012.
La raison principale de cette amélioration réside dans la forte baisse des dépenses de marketing, qui passent de 24% à 18% du produit brut des jeux. A noter que le segment a connu un retournement de tendance à compter du second trimestre 2013 avec l’amorcement d’une décroissance, qui a été contenue en moyenne annuelle (baisse de 1% des mises), mais qui s’est tout de même accélérée au cours du quatrième trimestre (-6% par rapport au quatrième trimestre 2012).
Les causes de ce ralentissement peuvent être recherchées dans la conjoncture générale, marquée par un probable resserrement du budget loisir des parieurs, dont la population est de surcroit difficile à renouveler. Une évolution à la baisse du niveau des mises a parallèlement été constatée dans le réseau physique du PMU et du PMH.
Par contre, le nombre de courses ouvertes aux paris a continué sa progression, notamment du côté des courses organisées à l’étranger, sans pouvoir endiguer la baisse du volume des mises. Globalement, le chiffre d’affaires ou PBJ consolidé des opérateurs a malgré tout très légèrement progressé sur l’année, en raison de la baisse du taux de retour aux joueurs (TRJ) hors bonus. Soulignons que le nombre de comptes joueurs actifs sur le segment des paris hippiques en ligne a chuté de 1%, tout comme les mises.