Président de l’Observatoire des jeux et Chef du service du Contrôle général économique et financier à Bercy, Charles Coppolani prend la succession de Jean-François Vilotte à la tête de l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL).
Alliant bonne connaissance des problématiques liées aux jeux d’argent et de hasard et solide expérience en matière de gestion publique, comptable et budgétaire, Charles Coppolani est conscient de la nécessité absolue de protéger les joueurs des risques d’addiction, qui se révèlent particulièrement aigus sur les jeux en ligne. Soucieux d’organiser pour les opérateurs qui font le choix de l‘agrément et de la légalité des conditions économiques optimales, il s’emploiera durant son mandat à trouver le meilleur équilibre entre ces deux objectifs.
Diplômé de l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Paris mais également d’études supérieures de droit public et de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), il occupe le poste de Chef du service du Contrôle général économique et financier au Ministère de l’économie et des finances depuis 2006, et préside l’Observatoire des jeux depuis la création de cette instance en 2011.
Tout d’abord affecté au Service juridique de l’Agence judiciaire du Trésor, il y est notamment responsable pendant 13 ans du procès de l’Amoco Cadiz. Directeur adjoint du service juridique, Charles Coppolani rejoint en 1993 le Contrôle d’État. Il est immédiatement chargé de dossiers sensibles - fonds d’indemnisation des transfusés et hémophiles – puis du contrôle de grandes sociétés publiques telles que France Télécom ou EDF-GDF. En 2006, le Ministre de l’Économie et des Finances lui confie la direction du tout nouveau service du CGEFi (Contrôle général économique et financier) issu de la fusion du Contrôle d’État avec trois corps de contrôle et d’inspection.
Charles Coppolani a exercé en parallèle des activités d’enseignement à l’IEP de Paris, puis à l’Université de droit, d’économie et de sciences sociales de Paris II.
Il préside en outre de 1995 à 2000 le comité exécutif puis l’assemblée du Fonds International d’Indemnisation des Pollutions Marines (FIPOL) et devient de novembre 2002 à octobre 2008 le Président du comité d’audit du Fonds International d’Indemnisation des Pollutions Marines (FIPOL).