Suite à l'arrêt du Partouche Poker Tour, annoncé par Patrick Partouche lors de la finale de la saison 2012, le Groupe Partouche a annoncé, via un communiqué, devoir limiter ses activités au niveau du poker dans les futures années. Cette nouvelle risque bien de redistribuer les cartes dans le domaine du poker en ligne.
Une réorientation stratégique du groupe Partouche
C'est par le biais d'un communiqué que la direction du groupe français a prévenu de ce qu'il appelle "une réorientation stratégique". Celle-ci concerne exclusivement son activité de poker. Les résultats financiers de l'opérateur, qui avaient été communiqués dans la presse et qui montraient un recul du chiffre d'affaire de Partouche de 7,7 % sur un an, ont évidemment joué dans cette annonce. Et le poker, domaine le moins rentable financièrement, fait les frais de cette situation économique morose pour le casinotier. Il faut dire que depuis l'ouverture du marché français en ligne, les opérateurs demandent sans cesse un changement du mode d'imposition, afin de parvenir à dégager des bénéfices. Face au refus de l'Etat, la disparition ou la limitation d'activité de certains acteurs du marché est inévitable.
Une restructuration de la branche poker
Pourtant, le Groupe Partouche ne met pas fin à son site de jeu Partouche.fr. Ce dernier continuera à exister mais ne profitera plus de larges investissements de la part de la maison-mère. En outre, alors que Partouche avait fait de son lien entre les poker-rooms et de son site une force, cela sera largement limité. D'ailleurs, seuls les casinos les plus rentables continueront à proposer du poker. Le Groupe Partouche espère éviter d'autres pertes l'année prochaine. Toutefois, il faut bien reconnaitre que l'effort effectué pour arriver à cet objectif est important. Le Partouche Poker Tour, véritable vitrine publicitaire de l'activité poker du casinotier n’aura pas droit à une sixième saison. Les joueurs ont d'ailleurs déjà fait part de leur mécontentement, d'autant plus que de premières sélections avaient débuté dans les casinos français.