Alors que certains opérateurs menacent de quitter le marché espagnol, la Dirección General de Ordenación del Juego (DGOJ) a décidé de répondre aux critiques des opérateurs.
Selon les opérateurs, le marché du poker en ligne n’est pas viable. Ils estiment que la DGOJ a laissé PokerStars s’emparer de 70% des parts de marché, laissant la majeure partie des autres opérateurs sur le carreau, à l’exception de 888, qui réussi à tirer son épingle du jeu à coup d’investissements marketing significatifs. La DGOJ a répondu en disant qu’elle n’était pas inquiète au de sujet de la compétitivité ou non compétitivité du marché. « Le marché du poker en ligne espagnol suit son propre chemin. Tant que les opérateurs respectent les lois, nous n’allons pas intervenir », a indiqué son Directeur Général, Enrique Alejo à eGaming Review.
Pour mémoire, certains opérateurs opérant sur les réseaux Ongame et Microgaming se sont renseignés sur les modalités à suivre pour rendre leur licence. Pour Enrique Alejo, le marché espagnol reflète quelque peu les marchés français et italien, où seuls trois ou quatre opérateurs dominent le marché du poker en ligne, insistant sur le fait que le cas de figure était typique sur les marchés nouvellement régulés. « Nous sommes plus inquiets au sujet de la protection des joueurs, et nous ne réagirons que si elle est comprise. Notre objectif principal est que les opérateurs respectent les lois que nous avons mises en place. Nous ne sommes pas inquiets au niveau de la concurrence. Bien sûr, nous préférions avoir beaucoup d’opérateurs, mais un marché très fragmenté n’est pas la meilleure façon pour avancer. Mais nous réalisons aussi qu’une concentration trop forte du marché n’est pas bonne non plus. Nous préférerions avoir un marché équilibré, mais nous ne pouvons pas influencer les choses ».
Avec eGRMagazine