Pas un jour ne passe sans qu'une annonce soit faite concernant l'avenir du site de poker, ancien numéro deux mondial, Full Tilt Poker. Après avoir vu sa licence de jeu retirée par l'Aldernay Gambling Control Commission jeudi, plongeant la société dans une grosse incertitude quant à sa capacité à poursuivre ses activités, Laurent Tapie, directeur général du Groupe Bernard Tapie (GBT) a annoncé vendredi 30 septembre un accord de reprise du site de jeu.
De l'espoir pour les joueurs
L'annonce de reprise de Full Tilt Poker sonne comme un début d'espoir pour les milliers de personnes qui possèdent encore des actifs dans la société. Surtout que l'homme d'affaires français a annoncé, dans une interview donnée au site iGamingFrance, son intention de rembourser tous les joueurs. De plus, il considère comme essentiel le fait de conserver le nom Full Tilt Poker, car selon lui cette marque a un écho favorable auprès des joueurs potentiels.
Pourtant, l'accord reste encore soumis à quelques conditions: parmi elles, on trouve la résolution des soucis qui lient Full Tilt Poker au Département de la Justice Américaine. Ce dernier a en effet bloqué des millions de dollars (une estimation de 331 millions fait écho dans la presse) provenant du site lors de la découverte, en juin dernier, de la fraude réalisée par les anciens dirigeants du site.
Enfin, Laurent Tapie, assez confiant pour la réussite de ce projet, espère la réouverture du site de poker pour janvier 2012.
Bernard Tapie modère les paroles de son fils
Pourtant, ce samedi 1er octobre, Bernard Tapie a tenu à modérer les propos de son fils sur cet accord. Selon l'information relayée par l'AFP, il explique que l'entrée de GBT dans Full Tilt Poker ne dépasserait pas 5 à 10 % du site. De ce fait, son groupe ne serait qu'un actionnaire parmi d'autres à trouver. Les prochains jours devraient ainsi permettre de dissiper ces informations contradictoires.