Le PMU, porté par la reprise du pari hippique en France, prévoit de repasser au dessus de la barre des 19 milliards d’euros d’enjeux en 2018. Pour y parvenir, le Groupement d’Intérêt Economique (GIE), détenu par les sociétés de courses France Galop et Le Trot, compte bien profiter de la croissance retrouvée de son activité historique.

Affecté depuis trois ans par le déclin du pari hippique en France, le PMU a limité sa perte d’activité ces dernières années grâce à la commercialisation des courses françaises à l’international et à sa diversification.

Malgré l’annulation de quatre Quinté, traditionnellement porteurs, la tendance s’est inversée en 2017, avec une baisse des prises de paris en durs ramenée à – 0,7%, contre – 4% en 2016. Ceci s’explique notamment par la modernisation du réseau du PMU, mais également par la simplification du pari et sa numérisation, ou encore l’innovation continue font fait preuve le GIE.

Croissance de 7% de l’activité online

L’activité en ligne du PMU affichait fin novembre une croissance de 7%, ce qui confirme la « digestion » de la séparation imposée entre les masses « online » et « en dur ». A noter qu’activités à l’international y compris, le total des enjeux hippiques est en croissance de 2%. A noter que le résultat net du PMU s’établira à 803 millions d’euros, soit 10 millions de plus par rapport au prévisionnel 2016.

Avec Les Echos