Selon le rapport annuel de la Société des Bains de Mer (SBM) de Monaco, actionnaire de Betclic, l’opérateur de paris sportifs a enregistré une progression de son produit brut des jeux (PBJ) de 16% mais reste en déficit pour l’exercice 2016-2017.
Ce résultat s’explique en partie par l’ouverture de nouveaux marchés et à l’EURO 2016 de football, même si l’opérateur a été pénalisé par une forte hausse des taxes et des coûts marketing importants autour de la grand messe européenne du football.
Les gros clubs, un fléau pour les paris en ligne
Selon Jean-Luc Biamonti, le président délégué de la Société des Bains de Mer de Monaco, actionnaire à 50% du Betclic Everest Group, certains clubs, qui gagnent tout ou presque, nuiraient aux paris en ligne. « On a juste une petite préoccupation. Tous les championnats sont dominés par une ou deux équipes. Plus qu’avant. Le Paris Saint-Germain, je ne sais pas quand est-ce qu’ils vont perdre un match, le Bayern Munich en Allemagne, la Juventus de Turin en Italie. Dans ce schéma là, on ne gagne pas d’argent parce qu’il n’y a pas de cotes, ça n’intéresse pas les gens », regrette-t-il. Selon lui, seul le championnat anglais est équilibré. « Nous, pour que les cotes soient sympathiques et que les gens aient envie de jouer, il ne faut pas que les championnats soient dominés parce que Paris-Amiens, il n'y a pas beaucoup de gens qui parient sur Amiens. L'exception pour le moment c'est le championnat anglais, plus équilibré », ajoute-t-il, précisant que la domination de l’AS Monaco est moins gênante pour la SBM, qui gère les principaux hôtels et casinos de la Principauté. « Les performances de l’AS Monaco en Champion’s
League nous aident, ponctuellement, avec des hôtels remplis pendant deux jours en plein mois février ou en octobre », conclut-il.
Avec le Figaro