Il semblerait bien que l'arlésienne de la reprise de Full Tilt Poker touche à sa fin prochainement. En effet, plusieurs indices fondés laissent à penser que le Groupe Bernard Tapie (GBT), qui tente depuis quelques mois de faire revivre l'aventure de l'ancien géant du jeu en ligne, parvienne enfin à son but. Une nouvelle qui pourrait bien évidemment faire quelques heureux...
Une campagne d'embauche annoncée
Le premier indice d'une reprise imminente de l'activité de Full Tilt Poker provient d'un site irlandais nommé job.ie. Celui-ci contient, depuis le mardi 3 avril dernier, plusieurs propositions d'emplois provenant de Pocket Kings Ltd, la maison mère du site de jeu. Ces emplois, à pourvoir rapidement (l'annonce fait état d'un "besoin urgent") concernent des postes de Customer Service Representatives. Derrière cet anglicisme se cache en réalité un besoin de personnes pour s'occuper du service à la clientèle mais également pour superviser et réaliser des contrôles qualités. Les emplois, qui sont proposés à Dublin, siège historique de l'entreprise, ne seront que pour une durée de 2 à 3 mois (signe de la navigation à vue de Full Tilt Poker) même si des prolongations, via des contrats à durée indéterminée, sont possibles. Ainsi, Laurent Tapie, qui indiquait dans la presse ces derniers temps la possible reprise de l'activité pour ce mois d'avril, semble ne pas s'être trompé.
Une demande de licence pour Oniric Limited
Parallèlement à ces annonces d'emplois passées sur le site irlandais, il semblerait également que Oniric Limited, une filiale de Full Tilt Poker, soit en passe de demander une licence de catégorie 2 à l'AGCC, le même organe de contrôle qui avait révoqué le droit d'activité de Full Tilt. Oniric Limited n'avait de son côté pas vu sa licence retirée car celle-ci n'était que de catégorie 1, donc sans droit réel d'organiser des mises d'argent. Elle avait donc seulement été suspendue en juillet dernier et faire marche arrière, de la part de l'AGCC, serait rapidement faisable.
Ainsi, alors que l'opérateur est fermé depuis le Black Friday, il y a maintenant pratiquement un an, tout porte à croire qu'il pourrait ouvrir à nouveau quelques jours seulement après l'anniversaire de cette onde de choc. Dans tous les cas, l'affaire semble presque entendue, alors que beaucoup n'estimaient pas fiable cette reprise voulue par le Groupe Bernard Tapie. Toutefois, cette reprise ne solderait pas les comptes de l'entreprise, toujours débitrice auprès de milliers de joueurs des sommes perdues par les malversations.
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